COMMUNICATION AUX PATRIARCHES, EVÊQUES,
PRÊTRES ET MINISTRES DES EGLISES D'ORIENT DE LA DECLARATION DU CLERGE DU 12 MAI
2015
La règle qui veut que le mariage consiste essentiellement dans l’union
d’un homme et d’une femme N’INTERESSE PAS les droits et libertés fondamentaux.
Le Conseil constitutionnel, gardien de la Constitution française, ne saurait substituer
son appréciation à celle du législateur, SOIT pour lui interdire d’OUVRIR le
mariage aux couples de personnes de même sexe, SOIT MÊME pour lui interdire de
le FERMER aux couples de personnes de sexe opposé. Les règles relatives aux
mariages relèvent EXCLUSIVEMENT de l’état civil des personnes, elles ne sont, A
NUL EGARD, antérieures au droit positif. La nation souveraine NE DEPEND PAS de
l’union féconde de l’homme et de la femme, ses conditions d’ordre et de conservation
sont pour elle SANS INTERÊT. Les distinctions sociales, les privilèges, la reconnaissance
institutionnelle NE SONT PAS FONDES sur l’utilité publique, mais sur la volonté
DISCRETIONNAIRE du législateur : des situations ENTIEREMENT INEGALES par
leur intérêt général peuvent faire l’objet d’un traitement législatif EGAL. Les
droits acquis par le mariage SONT LES MÊMES pour les couples de même sexe et de
sexe opposé : le droit personnel à la procréation N’ETANT PAS ACQUIS, par
la nature des choses, aux couples de personnes de même sexe, il NE L’EST PAS
DAVANTAGE à ceux de sexe opposé. Le devoir conjugal est une obligation d’ordre
public du mariage, il est ordonné à l’usage INFECOND et LICENCIEUX du mariage,
il ne peut y être dérogé PAR AUCUNE convention privée, il s’impose
IMPERATIVEMENT et IRREVOCABLEMENT au consentement mutuel des époux. Les
ministres des cultes n’ont pas le droit de procéder aux cérémonies religieuses
du mariage, AVANT que les futurs époux ne se soient ENGAGES, par le contrat
civil, à EXCLURE DE DROIT, sinon de fait, du mariage, ces deux propriétés
essentielles que sont l’ordination intrinsèque du mariage à la procréation et la
chasteté corrélative du mariage.
Ces principes de législation ne
sont pas nés de l’imagination de quelque auteur de science-fiction. Ils
résultent EXACTEMENT des motifs objectifs sur lesquels le Conseil constitutionnel
a fondé ses décisions n° 2013-669 DC et 2013-353 QPC, relatives au MARIAGE POUR
TOUS.
Dans la DECLARATION HISTORIQUE dont il est donné ici communication aux
Patriarches, Evêques, Prêtres et Ministres des Eglises d’Orient, Sa Béatitude
le Patriarche arménien catholique, et, de concert avec lui, nombre de Curés, de
Vicaires, de Prêtres et de Diacres de rite latin, en France et dans le monde, ainsi
que quelques Ministres d’autres Eglises chrétiennes, se sont mis en devoir,
pour le salut des peuples, de CONDAMNER les atteintes sacrilèges, portées par
ces principes et par les lois qu’ils autorisent, tant au sacrement du mariage
qu’à la liberté de l’Eglise, avec interdiction provisoire de célébrer le mariage
civil, suivant la loi française, jusqu’à la décision définitive du Conseil
pontifical pour les textes législatifs.
Les Patriarches, Evêques, Prêtres et
Diacres de toutes les Eglises d’Orient sont invités à joindre leurs signatures
à celles du Patriarche arménien catholique et des prêtres catholiques du monde
entier pour INTERDIRE le contrat civil de mariage de droit français et DEMANDER
au Siège Apostolique de le déclarer, en forme authentique, un empêchement
dirimant au mariage sacramentel.
EGLISES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS CONTRE LE
MARIAGE POUR TOUS !
POUR SIGNER, REMPLIR LE FORMULAIRE SUIVANT :
DECLARATION DU CLERGE :
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