vendredi 22 mai 2015

COMMUNICATION AUX EGLISES D'ORIENT DE LA DECLARATION DU CLERGE DU 12 MAI 2015

COMMUNICATION AUX PATRIARCHES, EVÊQUES, PRÊTRES ET MINISTRES DES EGLISES D'ORIENT DE LA DECLARATION DU CLERGE DU 12 MAI 2015

La règle qui veut que le mariage consiste essentiellement dans l’union d’un homme et d’une femme N’INTERESSE PAS les droits et libertés fondamentaux. Le Conseil constitutionnel, gardien de la Constitution française, ne saurait substituer son appréciation à celle du législateur, SOIT pour lui interdire d’OUVRIR le mariage aux couples de personnes de même sexe, SOIT MÊME pour lui interdire de le FERMER aux couples de personnes de sexe opposé. Les règles relatives aux mariages relèvent EXCLUSIVEMENT de l’état civil des personnes, elles ne sont, A NUL EGARD, antérieures au droit positif. La nation souveraine NE DEPEND PAS de l’union féconde de l’homme et de la femme, ses conditions d’ordre et de conservation sont pour elle SANS INTERÊT. Les distinctions sociales, les privilèges, la reconnaissance institutionnelle NE SONT PAS FONDES sur l’utilité publique, mais sur la volonté DISCRETIONNAIRE du législateur : des situations ENTIEREMENT INEGALES par leur intérêt général peuvent faire l’objet d’un traitement législatif EGAL. Les droits acquis par le mariage SONT LES MÊMES pour les couples de même sexe et de sexe opposé : le droit personnel à la procréation N’ETANT PAS ACQUIS, par la nature des choses, aux couples de personnes de même sexe, il NE L’EST PAS DAVANTAGE à ceux de sexe opposé. Le devoir conjugal est une obligation d’ordre public du mariage, il est ordonné à l’usage INFECOND et LICENCIEUX du mariage, il ne peut y être dérogé PAR AUCUNE convention privée, il s’impose IMPERATIVEMENT et IRREVOCABLEMENT au consentement mutuel des époux. Les ministres des cultes n’ont pas le droit de procéder aux cérémonies religieuses du mariage, AVANT que les futurs époux ne se soient ENGAGES, par le contrat civil, à EXCLURE DE DROIT, sinon de fait, du mariage, ces deux propriétés essentielles que sont l’ordination intrinsèque du mariage à la procréation et la chasteté corrélative du mariage.

Ces principes de législation ne sont pas nés de l’imagination de quelque auteur de science-fiction. Ils résultent EXACTEMENT des motifs objectifs sur lesquels le Conseil constitutionnel a fondé ses décisions n° 2013-669 DC et 2013-353 QPC, relatives au MARIAGE POUR TOUS.

Dans la DECLARATION HISTORIQUE dont il est donné ici communication aux Patriarches, Evêques, Prêtres et Ministres des Eglises d’Orient, Sa Béatitude le Patriarche arménien catholique, et, de concert avec lui, nombre de Curés, de Vicaires, de Prêtres et de Diacres de rite latin, en France et dans le monde, ainsi que quelques Ministres d’autres Eglises chrétiennes, se sont mis en devoir, pour le salut des peuples, de CONDAMNER les atteintes sacrilèges, portées par ces principes et par les lois qu’ils autorisent, tant au sacrement du mariage qu’à la liberté de l’Eglise, avec interdiction provisoire de célébrer le mariage civil, suivant la loi française, jusqu’à la décision définitive du Conseil pontifical pour les textes législatifs.

Les Patriarches, Evêques, Prêtres et Diacres de toutes les Eglises d’Orient sont invités à joindre leurs signatures à celles du Patriarche arménien catholique et des prêtres catholiques du monde entier pour INTERDIRE le contrat civil de mariage de droit français et DEMANDER au Siège Apostolique de le déclarer, en forme authentique, un empêchement dirimant au mariage sacramentel.  

EGLISES DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS CONTRE LE MARIAGE POUR TOUS !

POUR SIGNER, REMPLIR LE FORMULAIRE SUIVANT :
http://goo.gl/forms/4hXWsl3bp7

LISTE DES SIGNATAIRES :

DECLARATION DU CLERGE :

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